Publié le 01 Juillet 2022

Si vous êtes sur le point de vendre ou louer un logement, il se peut qu’on vous demande de fournir un état des installations intérieures électriques. Celui-ci est exigé dès lors que les équipements n’ont pas été remplacés depuis minimum 15 ans. Vous devez systématiquement confier ce travail à un diagnostiqueur certifié, capable de respecter scrupuleusement le protocole défini par les normes.

La norme NF C 16-600, base de tous les diagnostics électricité

Au moment de réaliser un diagnostic de vos équipements électriques, l’opérateur doit toujours respecter les dispositions de la norme NF C 16-600, qui a succédé au référentiel FD C 16-600. 
Bien qu’il n’existe pas de modèle de diagnostic fourni par l’arrêté, ce dernier précise toutes les informations qui doivent obligatoirement figurer dans le rapport transmis au propriétaire. 
Parmi les points de contrôle listés dans la norme, on cite :
    • Les interrupteurs
    • Les fusibles et disjoncteurs, ainsi que les dispositifs différentiels
    • Les dispositifs de mise à la terre et les liaisons équipotentielles
    • Les classes des matériels électriques et les modes de pose
    • Les installations électriques dans les pièces d’eau

Quelles anomalies peut-on identifier dans un diagnostic électricité ?

Le but d’un diagnostic électricité n’est pas de vérifier la conformité avec les normes. Il s’agit uniquement de prévenir les principaux risques d’accidents domestiques, qui sont davantage présents sur les installations anciennes.
Parmi les défauts qu’on constate le plus souvent, on trouve l’absence de borne Terre. Vérifiez bien que vous en avez une avant l’intervention de votre diagnostic. On peut également préciser l’absence de disjoncteur différentiel résiduel pour la protection des personnes (30 mA). Il s’agit pourtant d’un dispositif incontournable, notamment quand on ne possède pas de prise Terre. Enfin, si la distance entre les points d’eau et les prises est insuffisante, on peut aussi mettre en garde le propriétaire.